“Se préparer aux métiers de l’enseignement tout en étant rémunéré” – Rencontre avec des enseignants en devenir – organisé par l’Association Pierre Bertaux
Si on a la vocation d’enseigner…
…on peut se professionnaliser comme Alexiane Strasburger, maintenant étudiante en Master Métiers de l’enseignement, de l’éducation et de la formation Allemand (MEEF) et ancienne étudiante au département d’Études Germaniques!
En deuxième année de licence d’allemand, lorsqu’on maîtrise mieux la langue et que l’on prend confiance en soi, on se questionne sur la suite de nos études. Les étudiants qui ont une idée précise de leur avenir, peuvent alors commencer un parcours de pré-professionnalisation. Cette option permet, aux étudiants qui veulent se diriger vers l’enseignement de la langue allemande, de signer un contrat avec le rectorat en accord avec l’éducation nationale et de rentrer de plein pied, dès cette deuxième année, dans l’enseignement accompagné, pour une période de 3 ou 4 ans.
Cette période s’achève avec la première année de master, la deuxième année étant consacrée au mémoire de master. Cette pré-professionnalisation est basée sur une grande partie d’observation, avec quelques interventions dans les classes sous la supervision du professeur tuteur. A partir de la première année de master, soit déjà après 2 ans d’observation et de courtes interventions, l’étudiant pourra remplacer de façon très occasionnelle le professeur référent. Le contrat signé est basé sur une présence dans l’établissement de 6h.
Flyer de l’évènement réalisé par Carolina Dobold et Martin Soyez
Si on n’est pas encore sûr de sa vocation d’enseignant et qu’on a envie de partir à l’étranger…
… on peut devenir assistant de langue comme Julien Corbel, maintenant enseignant au département d’Etudes Germaniques .
Après la licence ou après le master, les étudiants de langue allemande se voient projetés dans le monde du travail sans expérience professionnelle. L’assistanat de langue française à l’étranger est une bonne solution pour pallier à ce manque d’expérience et d’assurance quel que soit l’objectif professionnel, l’enseignement, les métiers de la culture ou une poursuite d’étude. De plus, pour un employeur, le séjour à l’étranger est devenu un critère d’embauche déterminant.
Habituellement proposé pour une durée de 8 mois, l’assistanat peut être prolongé jusqu’à 2 ans. L’assistanat laisse généralement assez de temps pour suivre des cours à l’université et compléter sa formation. Ce choix est une sorte de césure intelligente et… rémunérée. Les assistants reçoivent une formation collective de quelques jours et se voient remettre un dossier d’aide à la préparation des cours. On enchaîne avec une présence de quelques semaines afin de s’adapter à la fonction. Durant ce temps, les assistants apprennent à converser, à corriger, à travailler avec un professeur encadrant.
Un grand merci à Rémi Pauchet d’avoir recueilli toutes les informations nécessaires pour la rédaction de cet article !
ELC & NC