Portrait d’alumnis
Laurence MONDESIR
“Profitez de toutes les opportunités qui s’offrent à vous pendant vos années d’études pour découvrir, explorer et affiner votre profil !”
Laurence a commencé à faire ses études dans le domaine franco-allemand pour évoluer dans un environnement international et multiculturel.
Ses points forts sont notamment les langues étrangères et c’est pourquoi elle a choisi une double licence Anglais et Etudes franco-allemandes.
Après l’obtention de sa licence, elle poursuit ses études avec un Master Relations internationales et Action à l’étranger à Paris 1 avec les cours suivants : Afrique, monde arabe, action humanitaire, communication politique et action culturelle.
Elle commence à développer un grand intérêt pour l’immersion dans un environnement totalement différent de l’Europe et faire une autre expérience de l’altérité.
Comme elle est fascinée notamment par les cultures africaines, elle fait un stage de fin de Master 2 au Sénégal, dans une ONG sur l’éducation.
Ensuite, elle passe deux années en Gambie dans un poste de l’Alliance française, puis deux années au Kenya au service culturel de l’Ambassade de France, en contrat VIA (Volontariat International en Administration).
Après cinq ans sur le continent africain, elle souhaite se rapprocher de son entourage et avoir un peu plus de stabilité dans sa vie.
Depuis septembre 2023, elle travaille à Wiesbaden comme représentante de la Région Nouvelle-Aquitaine auprès du Land de Hesse. Avec son binôme basé à Bordeaux, elle travaille sur des projets d’échange entre les deux régions, par exemple dans la domaine de la culture, l’éducation ou l’environnement.
Aujourd’hui, elle aime se souvenir de son époque en tant qu’étudiante à la Sorbonne Nouvelle, surtout de sa participation à la rédaction du journal « Asnières à Censier » (aujourd’hui renommé “Pariser Platz”) et des nombreux moments à la bibliothèque universitaire sur l’ancien campus de Censier.
Son conseil pour les étudiants du département d’études germaniques, actuels et futurs :
“Le cursus d’Études franco-allemandes est une filière d’excellence qui vous permettra de découvrir des domaines variés et de développer des compétences pointues grâce aux modules proposés. Profitez de toutes les opportunités qui s’offrent à vous pendant vos années d’études pour découvrir, explorer et affiner votre profil !
Il se peut bien que vous commenciez votre carrière dans le secteur franco-allemand ou que vous y reveniez quelques années plus tard. La chance que vous aurez sera de pouvoir garder le franco-allemand comme facette importante de votre profil, alors que les profils germanophones sont de plus en plus difficiles à trouver en France. Vous avez donc là un atout majeur, ne l’oubliez pas !”
Marleen Adler
Claire LOCHET
“Je constate toujours qu’en plus de la préparation qu’on fait pour chaque mission, des choses que j’ai pu apprendre ou observer quand j’étais étudiante m’aident énormément dans mon métier actuel.”
Claire est passée par une classe préparatoire avant de choisir la licence d’études franco-allemandes à la Sorbonne Nouvelle. Après deux années de classe préparatoire littéraire avec spécialité langue vivante, elle souhaitait continuer d’apprendre les langues, mais ne voulait pas d’un cursus qui la destinait directement à l’enseignement. Elle souhaitait plutôt garder des portes ouvertes.
Claire pouvait choisir soit la licence LLCER, plus littéraire mais qui amène directement à l’enseignement, soit la licence LEA, plus pratique mais elle aurait un peu perdu la composante culturelle et littéraire ; parce que l’art et la culture étaient très importants pour elle (et le sont toujours !), elle choisit les études franco-allemandes, parcours de la licence LLCER.
La grande qualité de ce cursus est la variété du programme. De plus, ce parcours l’intéressait pour découvrir une autre méthodologie et la possibilité de pratiquer l’allemand même en dehors des cours avec des étudiants germanophones.
Encore aujourd’hui, elle se rappelle des cours de littérature, étant fascinée par le Berliner Ensemble et Brecht, des nombreuses analyses de films qu’elle a écrites (et qu’elle pouvait utiliser dans sa future carrière) et un cours d’histoire des femmes qu’elle a bien aimé. La cantine à Asnières l’a aussi marquée parce qu’elle était atroce ; Claire a vite appris à ramener des sandwichs de chez elle.
Ayant trouvé une offre d’échange sur le tableau d’un couloir, elle passe une année à Berlin dans le cadre d’un programme de lectrice dans un établissement à l’étranger, c’est-à-dire qu’elle est assistante de français dans une école d’enseignement secondaire à Berlin, financée par le DAAD.
Elle part alors avec ses deux grandes valises, son vélo et un grand sac à dos pour cette nouvelle aventure qui se révèle comme une belle expérience. Après cette année, elle décide de devenir interprète. Avant, Claire hésitait car elle a toujours pensé qu’il fallait être bilingue pour devenir interprète, mais à la fin de cette année à Berlin, elle avait acquis assez de confiance en elle et de motivation.
Elle poursuit ses études avec un master d’interprétation et traduction à Bruxelles pendant trois ans. Comme elle n’avait que des bons souvenirs de Berlin, ville qu’elle a adorée, elle y est retournée directement après son master à Bruxelles, en 2009, où elle habite encore aujourd’hui.
Dans ses premières années en tant qu’interprète indépendante, Claire a aussi fait de la traduction écrite (notamment en sociologie ou en sciences humaines). Depuis la naissance de son premier enfant, elle ne fait quasiment que de l’interprétation orale. De temps en temps, elle traduit des textes comme le programme d’une conférence, mais elle se concentre sur l’interprétation. D’ailleurs, elle trouve que la traduction et l’interprétation se complètent bien et elle espère, dans une phase plus calme de sa vie, pouvoir travailler sur la traduction écrite, un métier qui est en train de beaucoup changer avec l’intelligence artificielle.
Son conseil pour les étudiants du département d’études germaniques, actuels et futurs :
“Moi, ce que j’observe, c’est qu’aujourd’hui je suis dans une situation ou j’ai un métier qui m’amène à découvrir des domaines extrêmement variés (…) et je constate toujours qu’en plus de la préparation qu’on fait pour chaque mission, des choses que j’ai pu apprendre ou observer quand j’étais étudiante m’aident énormément dans mon métier actuel.
En tout cas, [je leur conseille d’] avoir une grande ouverture sur le monde déjà parce que pendant ses études, on a beaucoup de temps et de disponibilité pour découvrir le monde. Le but c’est quand même d’acquérir des compétences, élargir son horizon intellectuel. C’est vraiment une phase où on a le temps pour le faire, et je trouve que le monde change tellement et on ne sait pas quels sont les métiers de demain, peut-être qu’ils n’existent pas dans le temps où on fait ses études.
Et donc mon conseil, c’est vraiment de faire plein de choses, de toujours être à l’écoute de ce qui se passe, d’essayer de garder un maximum d’intérêts variés.”
Marleen Adler