Alain Zampaglione
ACTUELLEMENT DANS LE MONDE VITICOLE
Originaire d’Epernay dans la Marne, Alain a connu un parcours qui touche à plusieurs domaines. Il est arrivé́ à l’Université Sorbonne Nouvelle en 2014 pour sa première année de Master, avant d’y faire la deuxième, pour enchaîner avec une Prépa Agreg et CAPES jusqu’en 2017.
Au départ, il n’avait pas de lien particulier avec l’allemand, si ce n’est une tante qui a des origines allemandes. Au collège, il a fait le programme Brigitte Sauzay, par envie de découvrir la culture et surtout de voyager. Il est allé dans les environs de Stuttgart et il y est resté deux mois, il a adoré. Preuve en est qu’il réitère l’expérience en seconde ! De là il se spécialise en allemand et fait toutes les spécialités allemandes. Sortie de lycée, que faire ? Direction une prépa littéraire à Nancy avec spé allemand bien entendu. Après la prépa il passe un an à Fribourg en licence 3 en allemand/littérature, son parcours est très imprégné de l’allemand et de la littérature. Il fait même son stage de communication à l’Université franco-allemande pendant 6 mois… ; mais après ? C’est la grande question.
Six mois de réflexion et de recherches s’écoulent, et il décide de se lancer dans un Master ! Il choisit Paris, pour la proximité. Durant son Master Recherche à l’USN, il se décide pour la spécialité linguistique et fait faux bond à la littérature.
Grâce à ses études au département d’Etudes germaniques et à son intérêt pour l’allemand qu’il connaît dès le collège, il a pu commencer à donner des cours d’allemand en remplacement pendant son Master. C’est ce qui lui donne l’idée de passer les concours d’enseignement. Il enseignera pendant un petit temps, mais va changer de voie, car il se rend compte que ça ne lui convient pas. Passer de la vie étudiante à la vie d’enseignant c’est une sacrée différence.
Le projet de changer de secteur d’activité lui prendra au total une année. Alain se reconvertit. Après avoir fait les vendanges en Champagne, sa région natale, l’envie le prend d’explorer la viticulture. Il se lance dans un BTS viticulture et œnologie. Durant ces deux années de formation en alternance, Alain travaille dans différentes entreprises et approfondit ses connaissances. Grâce aux vendanges, il garde le contact avec les vignerons chez lesquels il fera des stages par la suite.
La littérature lui manque et il n’a quasiment plus aucun lien avec l’allemand, mais il continue à lire et se met même à l’écriture. Avec l’arrivée de la COVID19, l’idée lui est venue de se lancer dans la traduction, en freelance, à distance. Mais pour l’instant ce n’est qu’une idée, car Alain considère sa reconversion de 2018, comme étant encore trop récente pour se diversifier… et ; il a encore tant à apprendre.
JKR & EEN (janv. 2022)
Iris Dardayrol
gestion financière de chantiers publics en entreprise
Une vraie parisienne qui a développé l’amour des langues.
Elle s’intéresse particulièrement aux langues allemande et anglaise, c’est pourquoi elle décide après le baccalauréat d’étudier à la Sorbonne Nouvelle dans le 5ème arrondissement. Après avoir obtenu son baccalauréat, elle postule pour la licence de communication avec la mineure allemand et y obtient sa place. Elle m’explique pourquoi elle a choisi cette université « je voulais faire de l’allemand à la fac et c’est vrai que Paris 3 est une des meilleures dans ce domaine en France. » Elle souligne également la diversité des cours qui offre un champ de connaissance large : elle cite ses cours de littérature allemande, d’histoire, de civilisation. Contrairement à d’autres étudiants, elle est restée à la Sorbonne Nouvelle un an après l’obtention de son diplôme et une année d’Erasmus à Sarrebrück. A la suite de son année en licence de communication, elle s’initie aux aspects passionnants du marketing et de la gestion grâce à une licence de Langue Etranges Appliquées. Là encore, elle n’abandonne pas la pratique de l’allemand et l’anglais.
Cette année, pour la première fois, elle a effectué un stage de deux mois qui l’a aidée à choisir le master vers lequel elle s’orientera. Selon elle, la meilleure façon de savoir ce que vous voulez faire plus tard, c’est de faire de nombreux stages afin d’explorer aussi le côté pratique, car les études sont très théoriques. Cette expérience lui donne alors l’envie de suivre une formation proposée par le département d’Etudes Germaniques de la Sorbonne Nouvelle, un master en gestion marketing franco-allemande (GMFA). Dans le cadre du M2, elle effectue un autre stage d’une durée de 6 mois, qui l’a amenée à la profession qu’elle aime et exerce aujourd’hui. Elle est aujourd’hui à la charge d’une entreprise de gestion financière.
Après sa maîtrise en GMFA, elle a effectué un stage dans une entreprise de travaux publics. C’est un secteur particulier et complètement différent de ce à quoi elle se destinait. Bien qu’elle n’ait pas pu combiner son activité professionnelle avec sa passion pour les langues, elle a trouvé cette étape de son parcours très excitante. C’était un stage très intéressant qui l’a conduite dans le sud de la France, près
de Marseille. Elle y est restée pendant six mois et l’entreprise l’a même parfois envoyé directement sur le terrain, sur les chantiers de construction. Après cette expérience, elle était certaine de vouloir rester dans le secteur du « BTP » (bâtiment et des travaux publics), et à l’image de son cursus universitaire atypique, elle voulait se prouver qu’elle en était capable, même si c’était une expérience nouvelle.
Au fil de notre conversation, je remarque que son travail la passionne et qu’elle aime en parler. « Donc en gros, j’ai plusieurs chantiers et je fais la gestion financière des chantiers. On construit des logements neufs et de la rénovation d’immeubles existants qu’on réhabilite parce qu’ils sont trop anciens ». Iris est une voisine de l’université, je voulais alors savoir si son entreprise était impliquée dans le déménagement de la Sorbonne Nouvelle. Elle le nie, mais me confirme que de tels projets ne sont pas rares dans l’entreprise, comme par exemple « [refaire] l’électricité des écoles, des foyers, aussi des bibliothèques. ».
ops (déc. 2019)